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Axe III – Favoriser un fonctionnement
au service de l’épanouissement de tous
 

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Une année scolaire qui s’ouvre, c’est un peu comme une maison de famille que l’on ouvre au début de l’été, avant d’accueillir tous les membres de cette famille. Il faut préparer la maison, prendre soin d’accueillir les nouveaux membres de la famille, leur expliquer les us et coutumes afin que toutes les conditions soient réunies pour que chacun se sente bien et donne le meilleur de lui-même.

C’est à deux pas de Notre-Dame de Paris que Caroline de Chargères et moi, avons accueilli toute la communauté éducative de l’Institution fin août. J’ai eu la joie de présenter le père Alsac, prêtre référent du second degré, à tous les membres de la communauté éducative.

On ne compte plus le nombre d’artisans qui ont bâti, taillé, agrandi, reconstruit Notre Dame de Paris. Ce symbole devenu encore davantage une étoile, un repère, un phare, pour le monde. Notre Dame est un symbole de résilience, c’est ce que tout homme et toute femme de bonne volonté peut faire de plus beau, de plus grand pour élever son âme, dans une communion avec ses pairs. Ce chantier est une métaphore puissante de notre mission éducative.

A Sainte-Geneviève aussi, parents, enseignants, éducateurs, bénévoles, salariés, ‘, chacun a son rôle, sa place, et sans lui il manquerait quelque chose à la réalisation finale : celle de chaque jeune. C’est la croisée de ces regards attentifs qui permet aux enfants de grandir dans toutes leurs dimensions : corps, âme, esprit. Le Magis est le mortier qui cimente cet édifice.

C’est la solidité de notre collaboration qui assurera le socle rassurant et structurant pour nos jeunes qui ont à avancer dans ce monde complexe en constante évolution.

Cette première période de l’année scolaire s’est d’ailleurs achevée par une journée pédagogique sur le thème de l’Intelligence artificielle et l’éducation, sujet ô combien préoccupant.

C’est en février 2024, il y a presque deux ans, que nous avons entamé une réflexion sur ce sujet, accompagnés par différents organismes de formation. Il semblait indispensable de ne pas laisser les jeunes générations s’avancer dans cette nébuleuse. Il ne fallait pas commettre la même erreur qu’à l’arrivée des réseaux sociaux : laisser les jeunes générations s’enfoncer dans cette réalité virtuelle tout seul.

Entre temps, le ministère de l’éducation nationale a décidé en cette rentrée scolaire de faire une priorité de la formation des enseignants à l’IA.

Pour cette journée, 15 facilitateurs parmi les enseignants et membres du personnel se sont préparés depuis juin 2025 à accompagner, rassurer, éclairer leurs pairs sur cette route bien obscure, voire effrayante pour certains. Avec notre formatrice, Jocelyne Turpin, les facilitateurs ont travaillé, manipulé, préparé, questionné, résisté. Aujourd’hui ils sont une intelligence collective à l’œuvre au cœur de notre institution, des veilleurs.

Car notre démarche est bien celle-ci : être prophète, être résistant et être expert : une trinité pour penser l’éducation à l’ère du numérique et des transformations sociétales.

Être prophète, C’est anticiper les évolutions, les besoins futurs des jeunes, et les enjeux de demain. Cela implique une vision claire de ce que l’on souhaite transmettre, une capacité à inspirer et à donner du sens à l’apprentissage, une posture tournée vers l’avenir : penser les compétences de demain (esprit critique, créativité, coopération, éthique numérique…).

Être résistant, c’est garder le cap face aux injonctions, aux modes, aux pressions technologiques ou institutionnelles. Cela suppose de défendre des valeurs éducatives fortes (humanisme, inclusion, liberté de penser), de questionner les outils et les pratiques : ne pas tout accepter sans discernement, de protéger les élèves des dérives (addiction, surveillance, désinformation…).

Être expert, c’est connaître les pratiques des jeunes, les outils qu’ils utilisent, et les évolutions techniques. Cela implique une veille active sur les usages numériques, les réseaux sociaux, les jeux, les IA…, une compréhension fine des mécanismes techniques (algorithmes, données, interfaces…), une capacité à traduire ces savoirs en pédagogie.

C’est dans l’exhortation du Pape Léon « Dilexi Te » (Il t’a aimé »), que se trouve probablement la plus belle synthèse de ce qui fait battre le cœur de notre grande maison :

« L’éducation chrétienne ne forme pas seulement des professionnels, mais des personnes ouvertes au bien, à la beauté́ et à la vérité́. L’école catholique, par conséquent, lorsqu’elle est fidèle à son nom, constitue un espace d’inclusion, de formation intégrale et de promotion humaine ; en conjuguant foi et culture, elle sème l’avenir, honore l’image de Dieu et construit une société́ meilleure. »

Ségolène de Ponnat, chef d’établissement du 2nd degré

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Face à l’omniprésence des téléphones portables et des réseaux sociaux, l’Institution Sainte-Geneviève met en place une mesure forte et concertée : la pochette déconnexion. Objectif : protéger la santé mentale des élèves, favoriser leur concentration et préserver un climat scolaire apaisé.

Chaque année, les équipes éducatives consacrent un temps croissant à gérer des conflits ou des dérives liés aux réseaux sociaux. Ces perturbations, souvent invisibles aux adultes, ont un impact direct sur la vie scolaire et plus largement sur la santé mentale des jeunes générations exposées trop tôt et trop longtemps.

Rappelons-nous 3 choses :

  • que le cerveau arrive à maturité à 25 ans.
  • alors que nous pensons équiper nos enfants pour leur sécurité dans le monde réel, le monde numérique reste largement hors de contrôle. Les réseaux sociaux sont devenus une cour de récréation sans limites, sans surveillance, sans filtre, sans garde-fou.
  • aucun parent ne peut imaginer que son enfant puisse être à l’origine ou impliqué dans une utilisation dangereuse ou nocive des réseaux. C’est pourtant une réalité qui nous envahit. Ce n’est pas uniquement de leur faute. Nous, adultes, avons mis dans leurs mains un outil qui dépasse notre propre maîtrise. Nos enfants sont au volant de Ferrari alors qu’ils n’ont aucune connaissance du code de la route. C’est donc dangereux pour eux et c’est dangereux pour les autres.

Notifications, vibrations, tentation de consulter… Même éteint, un téléphone visible détourne l’attention. Le cerveau voit ses capacités cognitives diminuer.

Les adolescents sont exposés très et trop tôt à des contenus inadaptés, sans les outils pour les comprendre ou s’en protéger. Cette exposition prolongée peut affecter leur développement émotionnel, leur sommeil, leur estime de soi.

Une étude francilienne révèle que plus de la moitié des collégiens utilisent leur téléphone après l’extinction des lumières. Si vous observez chez votre enfant une fatigue chronique, des troubles de l’humeur, une baisse des performances scolaires, alors il nous faut réagir ensemble pour le protéger.

La mise en place des pochettes déconnexion vise à responsabiliser les élèves, non à les surveiller. C’est un choix éducatif. C’est aussi la volonté de continuer à placer la relation humaine, la qualité de cette relation au cœur de nos écoles. Educateurs, enseignants, adjoints de direction… tous sont animés par la relation éducative, notre travail ne doit pas se réduire à scanner un élève toute la journée pour voir s’il a son téléphone sur lui ou pas.

Notre établissement offre un cadre sécurisé, avec des adultes formés, une infirmière, un point écoute. Ici, les élèves peuvent se construire dans un environnement incarné, dans la réalité, encadré et attentif. Nous sommes présents, disponibles, et à même de transmettre les messages avec discernement. Notre rôle est d’accompagner, de rassurer, de protéger.

La suppression du cahier de texte numérique s’inscrit dans cette même logique : aider au cadrage des outils numériques à la maison : réduire la dépendance aux écrans à la maison comme à l’école.

Le ministère de l’éducation nationale se saisit également de cette problématique, nous sommes tous, adultes, concernés. C’est ensemble, dans une cohérence hors et dans les murs de Sainte-Geneviève que nous pourrons replacer l’outil numérique à la seule place qu’il doit avoir : celle d’un outil que nous maîtrisons, et non plus un phénomène qui emporte tout sur son passage.

Ségolène de Ponnat, chef d’établissement 2nd degré

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Réunion du conseil des élèves délégués

Les élèves des classes de CM2 CM1 CE2 ont été réunis lundi 6 octobre et ceux de CE1 CP Maternelle, jeudi 9 octobre pour leur premier conseil de l’année scolaire.
Cette rencontre a eu pour objectif de donner la parole aux élèves, de recueillir leurs idées et de discuter des projets à venir.
L’ordre du jour :
– Présentation des délégués
– Retour sur les échanges menés pendant un moment de vie de classe
– Propositions pour améliorer le quotidien à l’école
Un moment d’écoute et de dialogue
Chaque délégué a pu s’exprimer sur les points positifs et les difficultés rencontrées au sein de sa classe et dans les différents lieux fréquentés par les élèves (cour de récré, self).
Les élèves ont évoqué des sujets variés : le respect des règles, l’organisation des jeux dans la cour, des idées pour rendre les récréations plus agréables : réflexion menée par chacun sur « comment être respectueux les uns des autres ».
Un accent est mis sur le thème de l’amitié décliné en 4 mots-clés : Partage -Confiance-Soutien-Respect
A ce propos, 3 bancs de l’amitié vont être installés et décorés par les élèves après les vacances de la Toussaint. Un banc côté CM2/CM1/CE2, un banc côté CE1/CP, un banc en Maternelle.
Chaque classe proposera un mot qui inspire la bienveillance, l’amitié.

Vers une école plus participative
Mesdames de Chargères et Saint Germain ont salué l’engagement des élèves et leur capacité à proposer des idées constructives.
Le conseil des délégués permet de renforcer le sentiment d’appartenance à l’école et de responsabiliser les élèves dans la vie collective.
La prochaine réunion est prévue au 2ème trimestre.
D’ici là, les délégués auront pour mission de partager les décisions prises avec leurs camarades et de recueillir de nouvelles propositions.

Valérie Saint-Germain, responsable vie scolaire Ecole

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Le conseil municipal des Enfants, un apprentissage citoyen

Une initiative éducative et citoyenne

Afin de sensibiliser les élèves à la vie démocratique, la ville d’Asnières fait partie des communes qui organisent des élections au Conseil Municipal des Enfants.

Destinées aux élèves de CM2, elles permettent aux enfants de découvrir le fonctionnement d’une élection, de comprendre le rôle des élus et de s’impliquer dans la vie locale.

Le déroulement des élections

  • Candidatures : les enfants volontaires ont présenté leur candidature, par l’intermédiaire de l’école, accompagnée d’un petit programme ou de propositions concrètes pour améliorer la vie de leur vile.
  • Campagne électorale : les candidats ont exposé leurs idées à travers des affiches apposées dans le couloir des CM2.
  • Vote : le scrutin s’est déroulé dans les mêmes conditions qu’une élection officielle, avec bulletins, urne, isoloir et dépouillement fait par les membres du bureau de vote.

Il a eu lieu le mardi 18 novembre au matin.

Alix Dietsch (CM2C) et Marceau Meyappen (CM2A) ont été élus.

Résultats : les 2 élèves élus siègeront au conseil municipal des enfants pour une durée d’un an.

Les objectifs

  • Education civique : appendre les valeurs de la démocratie, du respect, de la responsabilité.
  • Participation citoyenne : impliquer les enfants dans des projets concrets.
  • Développement personnel : encourager la prise de parole, la confiance en soi et l’esprit d’équipe.

Des projets concrets

Une fois élus, les enfants participeront à des réunions régulières avec des adultes élus.

Ils proposeront et réaliseront des projets.

Un tremplin vers la citoyenneté

Le conseil municipal des enfants constitue une véritable école de la démocratie. Les jeunes découvrent que leurs idées peuvent avoir un impact réel sur leur quotidien et celui de leurs camarades.

C’est une première étape vers l’engagement citoyen et la compréhension des institutions.

Valérie Saint Germain, Responsable de vie scolaire Ecole

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La Fête de la Lune, appelée aussi Fête de la Mi-Automne, est la 2ème grande fête traditionnelle chinoise, célébrée le 15ᵉ jour du 8ᵉ mois selon le calendrier lunaire, le jour où la lune est la plus ronde et la plus lumineuse.

C’est une fête de la famille. Les gens se réunissent pour admirer la belle lune, en mangeant des gâteaux de lune (月饼 yuèbǐng), et ils pensent à leurs proches, même s’ils sont loin.

Notre atelier ‘Fête de la Lune’ est encadré par une pâtissière professionnelle chinoise. Les élèves vont apprendre à faire des gâteaux de lune à peau de neige et des baozi (brioches chinoises à la vapeur). Ils dégusteront bien sur le fruit de leur travail sur place.

Min Xu, enseignante de mandarin

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Lors de notre voyage pédagogique dans les Alpes, les élèves de terminale spécialité SVT ont partagé une expérience unique aux côtés du lycée Montalembert pendant 4 jours. Direction Briançon, où géologie et découverte étaient au programme. Guidés par des géologues passionnés, nous avons exploré le Mont Chenaillet, avec une ascension jusqu’à 2 650 mètres d’altitude. Ce sommet est célèbre pour ses ophiolites, un site exceptionnel et presque unique au monde. Nous avons également observé des fossiles dans le village de Guillestre, plongeant au cœur d’anciennes traces de vie. L’objectif de ces visites était de retracer l’histoire géologique des Alpes.

Ces étapes, souvent abstraites lorsqu’elles sont abordées en classe, prenaient alors tout leur sens : elles ont permis de concrétiser le programme de spécialité et d’éclairer de manière vivante et précise les notions travaillées avec les élèves.

Une visite historique de Briançon est ensuite venue compléter ce séjour riche en apprentissages. L’ambiance chaleureuse au chalet a renforcé la cohésion du groupe : chacun a pu mieux connaître les autres, créant une véritable relation de confiance et de convivialité. Ce voyage restera un souvenir précieux, mêlant paysages, histoire, nature… et sciences.

Laure de Rambures, professeur de SVT

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Voyage enchanteur

Notre sortie au Louvre a enchanté la classe de CE2 C. Dans l’aile des peintres français, nous avons découvert les contes en peinture. Les enfants, captivés par Églantine la conteuse, ont voyagé d’histoire en histoire. Le temps a filé si vite que personne ne voulait partir !

Morgane Stastny, enseignante en CE2 C

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L’art dans ma ville

Tout au long de l’année, les élèves de CM2 participent à différents ateliers de découvertes artistiques.

Ces ateliers sollicitent les 5 sens et ont pour objectif d’attiser la curiosité des enfants en leur permettant de vivre des expériences ludiques :

– Des expériences tactiles en explorant des sensations au contact de matériaux et d’éléments visibles sur l’œuvre.

  • L’écoute en racontant une histoire autour de l’œuvre, de l’artiste, ou en associant à l’œuvre une musique.
  • Des découvertes olfactives et gustatives en rapport avec le thème pour entrer autrement en contact avec l’œuvre.
  • La création plastique, en 2 ou 3 dimensions.

Avant les vacances de la Toussaint, les enfants ont participé au premier atelier autour du tableau les Glaneuses de Jean-François Millet mettant en exergue la fin de la vision idéalisée de la vie dans les campagnes.

Courant novembre à l’atelier « Arts dans ma ville » portait autour du tableau de Georges Seurat, Un dimanche après-midi sur l’île de la Grande Jatte. Les élèves ont pu découvrir cette œuvre qui montre la vie apaisée des Parisiens à la fin du XIXe Siècle. Ils ont pu expérimenter ensuite le pointillisme et ainsi, à la manière de Georges Seurat, créer des personnages au travers d’une multitude de petits points qui se mélangent.

Tiphaine Eskenazy, enseignante en CM2 C

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A la découverte de son talent

C’est parti pour une belle année autour du projet « ART » en Ce2 A et B.

Un mardi tous les 15 jours, les élèves découvrent un peintre, sa vie et ses œuvres les plus connues. Puis, à leur tour, ils s’exercent à la pratique du fusain, du pastel gras ou sec, de la sculpture… Nos artistes auront également l’occasion de visiter des lieux où sont exposés certaines de ses œuvres.

Une aventure qui ne manquent pas d’éveiller le côté artistique de chacun d’entre eux :

  • Les élèves ont appris à « peindre en réserve ». Il s’agit de peindre les contours des formes dessinées. Pas si facile quand on a plus souvent l’habitude de colorier « à l’intérieur »!
  • Pour leur 4e séance, les élèves ont découvert le fusain et réalisé un jeu d’ombres et de lumière. A la manière de Georges de la Tour, ils ont appris à noircir, estomper, éclaircir…

De vrais artistes !

Corinne Dansou, enseignante en CE2 A